SEIX samedi 17 octobre 2015

la depeche du midi

La foire d’automne 2015 : un super millésime

La complicité des deux Michel./ Photo DDM, J. J.
La complicité des deux Michel./ Photo DDM, J. J.
Avant le début du repas-spectacle, Jean-Claude Rieu se fendit d’une brève allocution. «Les foires de la Saint-Luc, celles de nos anciens font partie du patrimoine. Grâce à l’enthousiasme et la motivation d’une poignée d’éleveurs et de bergers, quelques bénévoles, des soutiens logistiques et financiers, nous essayons de perpétuer la tradition. Notre but, associer ruralité et convivialité. Le matin, marché de proximité, exposition et vente d’animaux, la fête en soirée.» Profitant de ce moment de grâce, le président ajoutait : «Vu la conjoncture, les restrictions de tous ordres, la générosité publique deviendra indispensable».

De la transhumance au crowdfunding.Qui l’aurait cru ?

Une annonce sans incidence sur l’humeur et l’appétit des 260 convives appréciant le succulent repas concocté par Christian Calbet. En particulier ceux de Rieumes, son village, et les autres participants, en majorité des «extra-muros». Encore moins sur la prestation de Michel Etcheverry.

Bien remis de son séjour aux USA, chez son ami Marcel, de Cominac, du Rivage — devenu Le Refuge, un lapsus révélateur — le Basque a «mis le feu». Accompagné par son complice Michel Launey, avec le renfort à titre amical de son voisin Jean-Jacques Haramboure, du groupe Alaïak, il répondit avec panache aux attentes de l’assistance. Véritable fan-club avec des groupies de toutes générations.

Sa vibrante interprétation des «Barbarians» redonnant même un semblant de moral chez ceux qui suivaient le déroulement de France-All Blacks. «Se canto», «Vino Griégo», «Fandango du Pays basque» : plus personne assis.

La foire d’automne s’achève. Rendez-vous pour la transhumance 2016.

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