Invité vedette de la première journée du terroir, le ténor basque Michel Etcheverry, connu pour chanter son pays avec passion, a rendu hommage à son idole Luis Mariano, lors de son tour de chant, devant un public conquis. Rencontre.
Que l a été votre parcours ?
Je suis né à Hélette au cœur du pays basque. À dix ans, je chantais déjà dans les fêtes populaires. Adulte, je menais de front un emploi dans une banque, une carrière de pelotari et de chanteur. Je me produisais un peu partout, surtout dans les troisièmes mi-temps de rugby où j’ai très vite lié de solides amitiés. Depuis 1986, je me consacre entièrement à la chanson.
Quels sont vos plus beaux succès ?
Je chante habituellement dans tout le sud de la France mais je parcours aussi le pays, occasionnellement, accompagné de mon propre orchestre. J’interprète des chansons en basque, des reprises de Luis Mariano, mon maître et mon idole de toujours, des chansons inédites dédiées à ma famille, mes amis comme ici à Noé le regretté Alex. En 2009, j’ai assuré deux passages à l’Olympia. Me définissant autodidacte, ces deux succès sont la consécration de ma carrière. Je viens de sortir un 25e album.
Comment est cet album ?
À Noé, j’ai chanté quelques titres extraits de cet album «Viens dans le sud». Beaucoup d’inédits parmi les 14 titres de l’album, chansons à texte, d’autres plus festives mais aussi des reprises comme «M’endormir à Arcangues» spécialement écrite pour moi. Les chansons ont été composées par des auteurs connus, P. André Dousset, Romain Didier et mon fils Patxi.
Êtes-vous resté attaché à vos racines et à votre public ?
Je suis un vrai nostalgique du pays basque. Je véhicule mes racines sans me forcer, c’est dans ma nature. Je ne vais pas changer à mon âge. Je suis aussi très attaché à mon public. C’est presque une deuxième famille. Certains sont des amis proches et m’ont vu 150 fois.Cet été, je chante pour la 26e fois à la fête de Madiran. En 2015, un 17e voyage me conduira à San Fransisco pour la fête annuelle de la ligue Henri IV. Un projet avec la coupe du monde de rugby 2 015 se déroulant en Angleterre devrait voir le jour.
Après le report de l’ouverture de la Feria de Casteljaloux, vendredi soir, en raison d’un risque d’orages (lire notre édition de samedi), les festayres en blanc et rouge ont envahi la ville dès samedi. Et, le soir même, ils ont pu vivre un grand moment lorsque entouré des 350 musiciens des bandas, Michel Etcheverry, parrain de cette 11e édition, a entonné des chants populaires et basques.
La journée d’hier a débuté à 11 heures avec un nouvel encierro et un lâcher de vachettes. Puis, la cavalcade s’est mise en place avec le traditionnel défilé des dix chars, chacun décoré sur un thème différent, et sur lesquels était installée la centaine d’enfants costumés par les soins des deux groupes de cousettes.
En musique
Accompagnés par des bandas aux noms savoureux (les Amuses-gueules de Grignols, Los Alegrios de Morcenx dans les Landes, Bastid’Art de Miramont-de-Guyenne, Alegria Banda de Casteljaloux), ils ont parcouru les rues du bourg devant un public venu très nombreux.
Et comme, les festayres ont besoin de reprendre des forces, durant tout le week-end, grillades et escargots étaient proposés. Samedi midi, quelque 400 personnes se sont rendues au déjeuner du club de rugby alors que, hier midi,le repas basque a réuni 350 convives autour de Michel Etcheverry, en très grande forme pour une animation dans la pure tradition des fêtes du Sud-Ouest.
En fin d’après-midi, dans les arènes, une Capea, corrida sans mise à mort, était organisée par le club taurin ainsi qu’une course en trottinettes. La feria s’est clôturée avec la soirée espagnole de l’Amicale laïque puis le feu d’artifice sur le site de la Bartère.
Balavoine est chanteur, il chante pour ses copains. Michel Etcheverry aussi. Et des copains, il en a une ribambelle. Tout le Sud-Ouest, en fait. Mais le Sud-Ouest d’un certain âge : « Ah, c’est sûr que mon public, c’est pas des punks ! Vous les verrez pas arriver à moto ! » Il n’empêche, même les plus jeunes connaissent son nom. À 66 ans, c’est une institution, et il le sait. Même s’il se la joue modeste : « Ça, c’est à vous de me le dire ! » Pas besoin, les chiffres parlent d’eux-mêmes : trente ans de carrière, 25 albums, deux Olympia, une centaine de galas par an… « Mon plus grand défaut ? Je sais pas dire non ! Il m’arrive de faire deux tours de chant par jour ! » Un rythme effréné, parfois trop : il y a eu ce blocage, un soir, à Luz-Saint-Sauveur, sur la montée de « Mexico ». « J’ai eu la trouille, je sais pas pourquoi. » Quatre dates annulées, sur conseil du médecin.Aujourd’hui, le ténor est en pleine forme. Sa bouteille à la main, il soigne ses précieuses cordes vocales à coup de grandes rasades d’eau, raconte ses voyages, revient sur sa carrière internationale de pelotari, dans une autre vie. S’enthousiasme encore d’un concert à venir en Californie, sa seizième fois chez l’Oncle Sam. Etcheverry : une formule qui s’exporte. La recette ? Ne pas se limiter au répertoire basque.
Plaire au plus grand nombre
« Mes premiers disques étaient basques du début à la fin. Et puis j’ai chanté pour une maison de vacances de la Fnaca (la Fédération nationale des anciens combattants de l’Algérie, du Maroc et de la Tunisie), devant des gars venus des quatre coins de la France. Ce sont eux qui m’ont suggéré de me mettre au français. » Il a suivi leurs conseils. Son dernier album, qui sort à la fin du mois, ne contient que deux chansons en basque. Même si ce natif de Hélette reste euskarien jusqu’au bout des ongles : « C’est ma langue maternelle. Mes parents parlaient à peine le français. »
En tout cas, avec des titres comme « Les palombes » ou « Le Vieux Landais », il sait parler aux Landais, depuis longtemps son premier public : l’artiste animait chaque année les fêtes paysannes du Modef, à Soustons, sous l’ère Mitterrand. « Ils passaient saluer la foule, avec Jack Lang et compagnie. » Il lui a même serré la pince, à Tonton, dans un restau du coin où il avait ses habitudes.
S’il compte s’arrêter un jour ? « Quand le téléphone ne sonnera plus. » Et ce n’est pas demain la veille que ça arrivera : on l’approche déjà pour une prestation en Angleterre, dans le cadre de la Coupe du monde de rugby, en octobre 2015.
Adrien Gavazzi
Concert à l’église de Mimizan – plage, ce soir à 21 heures. Entrée gratuite : libre participation.
Michel Etcheverry en concert à Saint Symphorien. » PARI GAGNANT « .
L’église était trop petite .
en l’église de St Symphorien le vendredi 25 juillet . Le ténor basque met le feu à l’église, Pari gagné pour la venue du chanteur Michel Etcheverry dans l’église de la commune. C’était sans compter sur la notoriété du « MAESTRO». Deux heures avant le début du récital les « fans » commencent à garnir les travées de l’édifice. Très rapidement le lieu de culte se trouve trop petit pour accueillir tout le public. Certains doivent rebrousser chemin faute de pouvoir accéder au concert. Dés la première chanson » Chanson pour mes amis « le ton est donné, l’auditoire est en parfaite osmose avec l’interprète. Après trois chansons toute l’assemblée est acquise à la cause du chanteur. Jusqu’à la fin du spectacle dans une ambiance chaleureuse et festive le crooner à charmé toute l’assemblée. Pour terminé le show en feu d’artifice le virtuose accompagné à la trompette par son fidèle ami » homme orchestre » Michel Launay dit le « grand » interprétera un magistral et émouvant « AVE MARIA » qui fit vaciller les vitraux. Sans se faire prier le ténor revint pour un pot pourri de chansons entraînantes et terminera cette soirée de haute ligné musicale par un éternel « SE CANTO ». Chapeau bas Monsieur l’artiste. Merci Michel et à très bientôt.
L’église de Saint-Symphorien a rarement autant rempli ses bancs que ce vendredi soir pour Michel Etcheverry. Toutes les marches étaient prises, plus un espace pour glisser une carte postale entre deux spectateurs.
Et s’il est vrai que les chansons étaient reprises en chœur par une majorité de jolies têtes blanches ravies de retrouver les airs de leur jeunesse, de nombreux jeunes n’étaient pas en reste pour fredonner et battre la mesure.
Michel Etcheverry, et Michel son acolyte accompagnateur de talent, ont enchanté leur public pendant plus de deux heures, avec des chants basques, mais aussi avec de nombreuses reprises de Luis Mariano et chansons du répertoire traditionnel français.
Michel Etcheverry, c’est une voix exceptionnelle, accompagnant gentillesse et humour. C’est la coqueluche de toutes ces dames du grand Sud-Ouest, mais les maris ne sont pas jaloux, ils aiment aussi. Il chante sa terre natale et ses paysages, les gens de son pays, leur vie et leurs amours.
Nul doute qu’il reviendra, tant l’accueil que lui ont réservé les Paroupians a été chaleureux.
L’église Saint-Martin de Biscarrosse accueillera pour la troisième année consécutive le ténor basque Michel Etcheverry. Il donnera en effet un concert lundi 4 août à 21 heures, toujours accompagné par Michel Launay.
À cette occasion, il dévoilera plusieurs nouveaux titres issus de son 25e album de 14 titres, disponible début août, intitulé « Viens dans le sud » et qui se termine par « Adishatz », titre qui clôture les ferias de Dax. Bien entendu, le chanteur n’oubliera pas de reprendre des incontournables du répertoire de Luis Mariano qui aurait eu 100 ans le 13 août prochain, date à laquelle Michel Etcheverry sera à Saint-Émilion.
D’autre part, le ténor, toujours aussi actif, envisage un seizième voyage en Californie en mars prochain avec, en point d’orgue, la soirée officielle de la ligue Henri IV (organisation fraternelle fondée par des immigrants français en 1895) au Mariott hôtel de San Francisco.
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site web. Si vous continuez à utiliser ce site, nous supposerons que vous en êtes satisfait.OK