Saint Palais Dimanche 19 juin 2022
Si l’on vous dit qu’il s’agit d’un chanteur, au répertoire certes basque mais aussi français ou espagnol, souvent sollicité pour reprendre les titres incontournables de Luis Mariano… Qu’il fut chantre du rugby du temps du président Albert Ferrasse. Ou ancien champion de France de pelote à main nue (quatre fois, quand on aime, on ne compte pas) et deux fois vice-champion du monde… Que ses concerts l’ont entraîné dans toute la diaspora basque en Californie, ou Argentine notamment… Pour finir avec un indice important, qu’il est natif de Hélette… Tic-tac, tic-tac… Alors, vous avez forcément trouvé et depuis un moment déjà (ne trépignez pas, ça fait bouger l’écran), il s’agit en effet d’une légende vivante du Pays basque : monsieur Michel Etcheverry.
Ce 19 juin, il sera en concert à Saint-Palais, au profit de l’Ukraine. Il a été sollicité pour cela par Sud-Ouest Solidarité, organisme avec lequel il collabore souvent. Et nous souffle : « Comment hésiter ? Impensable et révoltant de voir ce qui se passe en 2022, si près de chez nous. Je peux vous dire aussi que je ne refuse jamais ces sollicitations pour des causes diverses. » On se souviendra justement, à cette occasion, qu’il a reçu, il y a cinq ans, la médaille d’Argent du Bien Public lors d’une réception à Paris, avec la Garde Républicaine. Sa médaille lui avait été remise alors par Nicole Ricard (veuve de Bernard) et la fille adoptive de Jacques Chirac.
Du côté de chez Proust :
C’est un homme qui aime le bleu et le parfum des roses. Il apprécie la générosité des hommes, la douceur des femmes et la fidélité en amitié. Le fonceur est aussi un impatient à qui il faut tout très vite. Pas de temps à perdre. Le bonheur pourrait ainsi se résumer : une bonne santé et la présence des amis pour en profiter, pourquoi pas, juste après avoir été ramasser quelques cèpes au Baigura. Dont les gourmands pourront s’empiffrer, puisque c’est le défaut qui a son indulgence. Pas étonnant, venu de l’épicurien revendiqué qu’il est. Seule la trahison lui est hautement indigeste, sa pernicieuse amanite phalloïde au poison distillé.
La vie, toute la vie, c’est au Pays basque, son pays idéal. Vraiment, vraiment s’il fallait choisir un autre lieu, contraint et forcé, ce serait San Francisco, mais seulement parce que sa diaspora basque est impressionnante. Au moment de tirer sa révérence, il voudrait que ce soit le plus tard possible, dans son sommeil, sans déranger personne. Un envol tout en douceur, comme la palombe, son oiseau préféré et dont il envie la capacité de voler, son don rêvé. Fais comme l’oiseau… Mais pour l’instant, bien vivant, il s’avoue positif et motivé. On en est hautement soulagés. Mais encore une fois, l’autre est plus important que lui, et le vrai grand malheur résiderait dans la perte d’un être cher de sa famille.
On reconnait la sagesse de ses ans au fait qu’il ne veuille être rien d’autre que ce qu’il est déjà.
Le chanteur, le basque en lui s’éveillent aux mots d’auteurs, écrivains ou compositeurs comme Telesforo de Monzon, Etxahun Iruri, Xalbador, Itxaro Borda, Pier Paul Bertzaitz, Jean-François Guilharretze, Manex Pagola, Pierre-André Dousset… Mais dans la vie réelle, ses héros sont les chirurgiens. Il en sait quelque chose, lui qui vient d’être opéré deux fois du cœur récemment. Il a la même haute considération pour les infirmières, les soignants au sens large du terme, tous ceux qui savent rendre le quotidien meilleur. On ne sera donc pas surpris d’apprendre qu’il aimait l’Abbé Pierre, Nelson Mandela ou le Général Charles de Gaulle. Que des êtres qui ont placé la considération à l’autre avant l’égoïsme étroit à soi. Et côté femmes, Mère Teresa ou Jeanne d’Arc furent ses héroïnes au grand cœur et au vaillant courage.
Sa devise ? Hitza Hitz Edo Gizona Hits ! Vous cherchez la traduction ? Elle est dans sa biographie ! Et si vous savez ce que ça signifie, laissez-le en commentaire. Vous gagnerez, euh… un abonnement gratuit à PresseLib’.
Pierre-Jean Estay, que Michel Etcheverry qualifie de « superbe plume » est de Montauban. On lui doit le joli titre de ce livre, préfacé de Jean Lassalle. Quand on demande à Michel Etcheverry le pourquoi du titre, il répond : « mon enfance à Hélette, la pelote qui a une part très importante, mon activité d’employé de banque, le rugby en tant qu’animateur du 15 de France dans les années 80/90, mes nombreux voyages dans la diaspora, l’animation de 4 croisières Californie, et mes 28 albums à ce jour… » Un vrai synopsis de roman vivant.
Hormis le concert de demain, il enchaîne gala sur gala, et enregistre son 29ème album, « Txapelduner, A los Campeones, Aux Champions », en honneur des Championnats du Monde de Pelote qui auront lieu au Pays basque en octobre. « Le président de la FFPB m’a sollicité pour cet album intégral pelote. Deux titres cependant sont « hors » pelote, ainsi que l’Angélus qu’on chante lors des parties à midi », tient-il à préciser. Avant d’ajouter : « je serai accompagné par les chœurs Adixkideak ». L’album sortira aux éditions Agorila, mi-août. Avis aux fans.
Entre les championnats du monde de pelote mais aussi de rugby, Michel ne va pas manquer d’activités. Allons plus loin, son agenda 2023 est sérieusement entamé. Puisque pour les seconds, il sera parrain du tournoi 5000 cadets qui se déroulera au moment de la Coupe du Monde de Rugby à XV (NDLR : du 8 septembre au 28 octobre) sur tout le territoire (Bordeaux, Toulouse, Nantes, Paris, etc.), tournoi national organisé par l’Amicale du tournoi des 6 nations dont le chanteur est… Michel Etcheverry, bien entendu. « Je serai le parrain en compagnie de Hervé de Saint-Exupéry, descendant d’Antoine de Saint-Exupéry. L’hymne sera « l’Amitié » de Jean-François Guilharretze. Promis, je le dévoile à Saint-Palais ! » Si vous aviez encore des raisons (fumeuses, forcément) de ne pas y aller demain, elles viennent de s’évaporer !
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Combien de vies a eues Michel Etcheverry ? Neuf comme le chat ? Au moins ! Dans sa biographie, « La Chance d’avoir plusieurs vies », sortie ces jours-ci chez Atlantica (18 euros), Michel Etcheverry a livré ses souvenirs, entre humour et avec une pointe d’émotions, toujours, à Pierre-Jean Estay, qui les a mis en musique !
De ses premiers succès au fronton d’Hélette à ses triomphes sur les planches mythiques de L’Olympia, la vie, ou plutôt les vies, de Michel Etcheverry font de lui un vrai personnage de roman.
Derrière le pelotari ou le chanteur apprécié du public, l’auteur – qui ne le connaissait que de réputation – découvre un être complexe, fragile, chaleureux qui place l’amitié et la fidélité au-dessus de tout.
Après de longs et passionnants entretiens, et grâce aux témoignages de ses innombrables amis (sportifs, artistes, journalistes ou… ancien président de la République), l’auteur brosse le portrait d’un homme hypersensible et formidablement attachant.
Pierre-Jean Estay a recueilli les souvenirs de Michel Etcheverry. Et le garçon étant bavard, nul doute que l’auteur et musicien, installé à Montauban a passé du temps à dérusher les longs entretiens qu’il a eu avec le chanteur. Passionné de musique et Basque d’adoption, Pierre-Jean Estay est l’auteur d’un roman autobiographique, « La Ligne de Crête ». La préface du livre est signée de Jean Lassalle.
Michel Etcheverry se produira, le dimanche 19 juin, à 17 heures à la Salle Saint-Louis de Saint-Palais, au profit de l’association Sud Ouest Solidarité, sensible à la cause ukrainienne, et avec le soutien l’US Saint-Palais Rugby. Entrée : 15 euros (adulte), 10 euros (enfant).
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Le dimanche 15 mai prochain à 16h, Michel Etcheverry, Pauline et Juliette, Pier Paul Berzaitz et Peio Ospital seront au trinquet Berria à Hasparren pour un kantaldi festif !
Ce rendez-vous comprendra des duos, des solos et des musiques connues de tous : Michel Etcheverry se fera en particulier le plaisir d’un duo avec le victorieux champion de pelote Peio Larralde.
Notre chanteur-pilotari commente : « J’ai déjà fait un kantaldi dans ce superbe endroit et l’acoustique y est excellente. EITB, la chaîne basque depuis longtemps voulait ce kantaldi et me demandait de l’organiser. Le kantadi sera donc télévisé par EITB et sera diffusé sur la chaîne
vite après lors de l’émission du samedi soir « Oholtsan »… Cela rappelle le « Champs-Elysées » de l’époque ! Le kantaldi dure environ 2h et l’entrée on ne peut plus raisonnable : 15 euros.
Et en plus de ses solos, Michel a prévu entre autres deux duos en compagnie de Pier Paul Berzaitz, à savoir « Triste bizi naiz eta », le duo humoristique « Poneta eta txapela » et enfin un duo à la gloire de la pelote que l’on doit à Xalbador, « Pilota euskal jokoa », cette fois avec le super champion – de surcroît hazpandar – Peio Larralde.
Après ce moment convivial, chacun pourra acheter et faire dédicacer chaque cd des artistes, ainsi que le livre de Michel Etcheverry en exclusivité, puisqu’il qui fera sa sortie le jour-même ! Il s’agit de sa biographie « Michel Etcheverry, la chance d’avoir plusieurs vies » parue chez Atlantica, avec une préface de Jean Lassalle et une postface de l’abbé Mikel Epalza, aumônier des Marins pêcheurs et curé de Socoa.
Bref, ce sera à coup sûr un super moment pour tous les amoureux (et ils sont nombreux) du chant basque. Ongi etorri deneri !
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Une soirée attendue par les 17 organisateurs du comité des fêtes caramanais : la venue de Michel Etcheverry. Un artiste talentueux qui a donné son récital lors de la soirée du 2 avril au Centre culturel St Exupéry. Marie-Claude Montagné, la présidente du comité des fêtes était impatiente de le recevoir avec les bénévoles qui ont tout mis en œuvre pour lui réserver un accueil chaleureux. Le public a fait le reste ; applaudissements, bonne humeur, chants à l’unisson, tout y était pour passer une agréable soirée avec des chansons connues, populaires, festives, aux accents basques comme sait si bien les interpréter le chanteur. Un bel échange avec le public mais aussi avec le comité des fêtes qui l’a reçu avec un repas partagé, cuisiné par la présidente elle-même. On ne pouvait pas manquer de souhaiter un joyeux anniversaire à l’artiste puisque celui ci est né le 1er avril.
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