Du côté de chez Proust :
C’est un homme qui aime le bleu et le parfum des roses. Il apprécie la générosité des hommes, la douceur des femmes et la fidélité en amitié. Le fonceur est aussi un impatient à qui il faut tout très vite. Pas de temps à perdre. Le bonheur pourrait ainsi se résumer : une bonne santé et la présence des amis pour en profiter, pourquoi pas, juste après avoir été ramasser quelques cèpes au Baigura. Dont les gourmands pourront s’empiffrer, puisque c’est le défaut qui a son indulgence. Pas étonnant, venu de l’épicurien revendiqué qu’il est. Seule la trahison lui est hautement indigeste, sa pernicieuse amanite phalloïde au poison distillé.
La vie, toute la vie, c’est au Pays basque, son pays idéal. Vraiment, vraiment s’il fallait choisir un autre lieu, contraint et forcé, ce serait San Francisco, mais seulement parce que sa diaspora basque est impressionnante. Au moment de tirer sa révérence, il voudrait que ce soit le plus tard possible, dans son sommeil, sans déranger personne. Un envol tout en douceur, comme la palombe, son oiseau préféré et dont il envie la capacité de voler, son don rêvé. Fais comme l’oiseau… Mais pour l’instant, bien vivant, il s’avoue positif et motivé. On en est hautement soulagés. Mais encore une fois, l’autre est plus important que lui, et le vrai grand malheur résiderait dans la perte d’un être cher de sa famille.
On reconnait la sagesse de ses ans au fait qu’il ne veuille être rien d’autre que ce qu’il est déjà.
Le chanteur, le basque en lui s’éveillent aux mots d’auteurs, écrivains ou compositeurs comme Telesforo de Monzon, Etxahun Iruri, Xalbador, Itxaro Borda, Pier Paul Bertzaitz, Jean-François Guilharretze, Manex Pagola, Pierre-André Dousset… Mais dans la vie réelle, ses héros sont les chirurgiens. Il en sait quelque chose, lui qui vient d’être opéré deux fois du cœur récemment. Il a la même haute considération pour les infirmières, les soignants au sens large du terme, tous ceux qui savent rendre le quotidien meilleur. On ne sera donc pas surpris d’apprendre qu’il aimait l’Abbé Pierre, Nelson Mandela ou le Général Charles de Gaulle. Que des êtres qui ont placé la considération à l’autre avant l’égoïsme étroit à soi. Et côté femmes, Mère Teresa ou Jeanne d’Arc furent ses héroïnes au grand cœur et au vaillant courage.
Sa devise ? Hitza Hitz Edo Gizona Hits ! Vous cherchez la traduction ? Elle est dans sa biographie ! Et si vous savez ce que ça signifie, laissez-le en commentaire. Vous gagnerez, euh… un abonnement gratuit à PresseLib’.